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Elle est moi

21 mai 2009

Ende Punkt !

"On s'est connus,
On s'est reconnus,
On s'est perdus de vue,
On s'est retrouvés,
On s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés."


La fin est réellement arrivée cette fois-ci. Je me suis échappée de ses bras, souvent on s'est perdus en route mais on se retrouvais, on profitait d'une nuit ou il n'y avait plus que nous, ou on réapprenait à s'aimer et à être ensemble durant quelques heures. Cela traînait en longueur, je n'avais pas le temps ou simplement l'envie d'arrêter moi-même. Après une absence d'une semaine je suis arrivée par un ou deux frôlements de lèvres, m'éloignant chaque fois qu'il venait vers moi.
On a rompu en trois minutes chrono. Je me mordais les lèvres en le voyant essayer de trouver les mots, ça m'était égal.
Alors oui, c'est fini lui et moi, et ça ne me fait pas grand chose.

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3 avril 2009

Dans un bruissement d'ailes, l'aigle noir pris son vol pour regagner le ciel.

Il faisait beau hier. J'ai marché hier vers toi la tête lourde, tu m'as superbement ignorée, ne parlant qu'à tes amis. Quand tu as enfin daigné remarquer ma présence c'était déjà bien trop tard. Je voudrais savoir ce qui nous est arrivé. Je voudrais savoir quand j'ai commencé à être une simple habitude. Tu m'as fais mal. Comme quand tu m'as insultée. Comme quand tu m'as engueulée ce que j'ai trouvé extrèmement humiliant.
Aujourd'hui... Non je ne suis pas allée vers toi. Je t'ai évité même. Et toi tu m'as stoppée, je suis partie. Tu m'as rejoint ensuite alors que nous étions chez Elle. Je ne voulais rien entendre. Je préfèrerais ne rien voir, faire comme si de rien n'était. Comme si tu me manquais autant qu'avant, que nous sommes toujours aussi proches et complices, que tu m'empêches de penser comme avant. Que seul toi compte. Mais c'est tellement éloigné de la vérité. Ca fera huit mois dans quelques jours. Et c'est la prochaine fois que je ne maîtrise plus rien.
J'ai l'impression que tu joues. Que de temps en temps ça ne t'amuse plus de jouer au couple. Alors tu t'en vas. Simplement.
Et tu m'aimes. Mais tu me fais mal. Alors dis moi. Pourquoi tout a changé ?



Je ne veux pas d'une fin. Je ne veux pas de larmes coulant doucement comme tout à l'heure. Je ne veux pas que tu m'oublies. Je ne veux pas que quelqu'un d'autre que moi te rende heureux. Je te veux à moi juste à moi. Je veux voir dans tes yeux de la surprise, je voudrais quelque chose de si prévisible que ç'en est désolant. Et pourtant j'ai peur d'une dispute, d'un éloignement encore plus grand.

Et plus rien

29 janvier 2009

On y croit ?

C'est Avril Lavigne en fond, c'est nul, je ne vois pas tes yeux cachés sous ton épaisse couche de cheveux, tu rigoles. C'est nerveux je sais bien. Je n'arrive pas à lacher ce que j'ai à te dire, tu dois, comme d'habitude me harceler de questions. Tu redeviens sérieux, un peu trop à mon goût, je sens que tu te retiens de me balancer des méchancetés à la figure, tous ces moments ou tu prends sur toi, toutes mes erreurs, toutes les fois ou je t'ai fais du mal. On s'en va, le froid m'agresse, chaque parcelle de ma peau nue frissonne, tu marches derrière moi. L'endroit ou on doit se séparer approche, à côté d'un feu rouge, le long d'un boulevard, sous la lune, dans le bruit, on est maladroits, je finis par te serrer contre moi. Fort fort fort. On se fait quelques bisous sur les joues, tu finis par me demander un vrai bisou. Alors j'accepte forcément. Et je suis triste de t'abandonner un peu. Je pars brusquement sans me retourner, traverse un peu n'importe comment, m'enfonce dans le métro, voudrait que ça dure longtemps histoire d'oublier. Voudrait faire toute la ligne pour n'avoir dans la tête que le nom de chaque stations, un bruit occupant le vide. Ne plus penser à tes grands yeux tristes, à ton ton dur et cassant. Et je descend au bout de deux arrêts. Fataliste.
Je voudrais te dire les mots d'amour qui se pressent sur mes lèvres, mais je sais bien que je ne peux pas. C'est ridicule un break mais je ne peux plus. J'étouffe de nous et je m'ennuie. Je t'aime mais laisse moi respirer. Laisse moi te donner enfin l'occasion de me manquer. Et après on verra bien, peut-être, peut-être plus.

25 janvier 2009

Tut mir Leid mein Schatz

Dis, pourquoi tu pleures ?

On était allongés l'un contre l'autre, je te parlais doucement, de courtes espacées parfois de plusieurs minutes. Je te murmurais des horreurs sans pouvoir les retenir. C'était comme si brusquement tu étais devenu un ennemi, je fuyais tes mains sur moi et ton regard. Ton terrible regard empli d'amour et de larmes. J'esquivais tes mots par d'insignifiants "je ne sais pas". Je refusais de te faire du mal. Mais tu insistes. Tu insistes. Tu insistes encore. Alors je te dis ce qui ne va pas. Je te fais tout le mal que je refoulais parfois mais sans le vouloir cette fois. Je te serre fort contre moi et te caresse les cheveux. Tout ira bien mon amour.

C'est étrange. Ce personnage étrange est entré dans ma vie il y a bientôt six mois. J'ai pour lui une infinie tendresse. Nous sommes complices. Il sait tout et je sais tout. Et pourtant malgré tout l'amour que je lui porte mon esprit est un peu absent en ce moment. Mais après tout, même si je pars je pourrais revenir non ? Enfin, pour l'instant ça va mieux entre nous. Mais la future distance ne nous réussira pas j'en suis convaincue. On verra...

27 décembre 2008

Sad Christmas..

La journée est belle et froide, je suis assise en face d'un lac, le bruit des canards m'exaspère, je lis et je fume en attendant que le temps daigne passer. Nous sommes le 25 décembre 2008, Noël m'a tuée encore une fois, j'ai lachement fuis ma maison n'en pouvant plus des regards accusateurs de mes parents. J'ai passé la soirée précédente à pleurer dans mon lit. Joyeux Noël.
Mais comment on fait ? Je ne sais pas comment reconstruire ma famille en ruine, je ne réussis pas à faire semblant et l'approche des fêtes m'a mise dans tous mes états, je ne supporte plus de regarder les vestiges et de me dire que ça ne sera plus jamais comme avant. C'est probablement ridicule cette espèce d'allergie maladive à tout ce qui touche les fêtes familiales et les bons souvenirs mais je ne peux pas.
J'attends avec impatience un jour ou j'attendrais ce jour sans passer la semaine précédente à me morfondre. Plus tard peut-être ?
Mais chaque année mes espoirs sont déçus, encore et encore. Et la seule façon de m'échapper est de rester avec mon frère, le regardant partir loin de moi quelques temps. Il est par sa présence, son soutien et ses drôles d'histoires de gamin de 15 ans qui croit avoir tout vu de la vie, devenu indispensable. Je n'aurais jamais cru que notre complicité deviendrait si grande et importante pour moi mais voilà, à présent nous sommes frères et soeurs envers et contre tout ce qui peut nous séparer. Probablement pour une durée indéterminée, mais autant profiter.

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5 décembre 2008

M o n A m O u r .

Serre moi. Fort fort fort contre ton coeur. Laisse moi poser la tête sur ton torse et te regarder avec mes yeux pleins d'amour. Savourer chaque moment à tes côtés. Être si heureuse entourée de toi, de tes amis devenus les miens et de mes amies devenues les tiennes. Retracer notre petite histoire. T'étouffer de bisous. Vouloir en faire sur ton ventre mais me repousser parce que tu es terriblement chatouilleux. Laisse moi t'écrire des pages et des pages de niaiseries que tu ne liras jamais, qui sont juste pour moi, pour me prouver que tu es là et que tu ne bougeras pas avant longtemps si ça continue comme ça. Ca va faire quatre mois dans trois jours, déjà, mon amour.

Embrasse moi, je te boude, moque toi de moi et je te fais ma tête de six ans. Sois fier de moi quand je chante. Je veux te parler de mes lubies et que tu ne saches même plus quoi répondre tellement c'est bête. Inquiète toi quand je ne souris pas pendant deux minutes d'affilée. Je pense tellement à toi, le mieux c'est le soir à ma fenêtre, il fait un peu froid, tu viens de m'envoyer ton message de bonne nuit. Et je ne sais pas, je me rend juste compte à quel point tu es important dans ma drôle de vie.

Tu m'as apporté, et tu m'apportes ce que je voulais, de la stabilité. Je bois moins. Je suis...heureuse, posée. Et je sais que pour toi c'est pareil.

Alors aime moi chaque jour un peu plus comme tu le fais depuis le début. Ne me lâche pas la main.

16 novembre 2008

Schade, schade.

J'aime pas cette impression que tout est cassé, trop dispersé pour être rassemblé. J'aime pas qu"après cette jolie année passée tous ensemble on soient tous éloignés, chacun a un peu de rancoeur pour un autre. Et de quiproquos en quiproquos on en arrive à la dispute d'hier. A la discussion que j'ai eue avec Ca. . Ca me fait de la peine, je suis lache encore et toujours, j'entendais chaque paroles, certains cris et je me bouchais les oreilles en me blotissant dans ses bras. C'est étrange, c'est la première soirée depuis trois éternités qu'il ne m'arrive rien, que je ne bois pas, que je ne vais pas voir ailleurs ou autres réjouissances.
C'est vrai que j'aurais pu sortir, engueuler Cla. et soutenir les autres mais non. Pas cette fois-ci, après tout, ou êtes vous depuis deux mois ? Et même si ça me fait mal cet éloignement, je n'y peut rien. J'étais tout à l'heure dans la chambre rose, trois mois que je n'y avais pas remis les pieds à cause de l'allemande. J'ai regardé les jolis murs et je me suis souvenue de ce joli été passé ensemble, lorsque nous avions peint ma chambre, les soirées, les tentes, les squatts, ce gros tout du n'importe quoi. Et je crois que c'est mort.

11 novembre 2008

Bon ok j'ai honte. Sincèrement.

J'aime tes grands yeux bleus, j'aime quand ils sont surpris, quand ils jouent les rebels à deux balles, quand ils me regardent avec tout l'attendrissement possible, même quand ils ont un air un peu trop sérieux. J'aime sentir ta main sur ma hanche, que tu t'inquiètes sans arrêt que je n'ai pas froid. J'aime quand on se dispute pour rien, uo même avoir tort juste pour pouvoir te couper la parole en t'embrassant longuement. J'aime me blottir contre toi et sentir ton coeur qui bat tout près de mon oreille. J'aime quand tu me dis que tu m'aimes avec de la force et de l'assurance, que tu n'as pas besoin de ton air sérieux pour me le dire. J'aime quand tu me fais la morale, parce que tu veux que je réussisse mais que tu acceptes tes défaites sans broncher. J'aime quand tu me glisses dans la conversation que je suis jolie. J'aime quand tu fonces littéralement vers moi en passant devant les autres comme si tu ne les voyaient pas. J'aime la sensation de tes lèvres sur ma peau et ta main dans la mienne. J'aime nos débats à propos des dates de nous. J'aime quand tu fais le mur juste pour m'embêter. J'aime quand je te vois sortir tout fier le ticket de la séance de cinéma de notre premier bisou. J'aime sentir que tu me regardes et faire comme si je ne le remarquais pas. J'aime quand tu ne résistes pas à ma petite voix. J'aime me moquer gentiment de toi. J'aime tes textos du soir et ceux qui commentent Pblv. J'aime les moments ou, mêmes entourés des autres il n'y a que nous. J'aime te sentir juste derrière moi, tes bras qui m'enlaçent et toi qui chantonne parfois. J'aime me dire que même quand je chantonne tu m'écoutes, avide de m'entendre enfin vraiment chanter. J'aime quand tu me prouves que tu me connais par coeur ou presque et que tu sors mes répliques.
J'aime presque être dépendante de toi, être jalouse pour des choses qui ne sont que dans ma tête, j'aime écrire des textes niais à souhait. J'aime quand tu me fais remarquer que je nous imagine un avenir. Je... t'aime .

4 novembre 2008

Pardon ?

J'ai tellement l'impression de faire fausse route avec nous. C'est tellement embrouillé ce matin pour moi. C'est étrange comme d'une minute à l'autre je t'aime ou je m'ennuie. Je sais que tu m'aimes, beaucoup trop d'ailleurs c'est l'éternel problème. Moi et bien, je ne sais pas. Je t'aime mais je sais que ça ne nous mènera à rien cette histoire. Je sais que je regretterais d'avoir été avec quelqu'un comme toi . C'est méchant n'est-ce pas. Pardon... Mais ne faudrait t'il pas arrêter tout de suite ? Cette nuit avec toi m'a fais me rendre compte que jamais je n'aurais vraiment ce que je veux avec toi. Tu es trop . Tu n'es pas assez . Tu as tous les défauts sans les qualités. Ah si, bien sur tu es gentil, beaucoup trop gentil. Elles ne cessent de me le marteler "mais il est tellement adorable". Du blabla tout ça. Pour moi être gentil et m'aimer c'est pas suffisant je crois. Et je ne veux pas me précipiter, parce que te faire du mal c'est quelque chose qui me rebute réellement. Tu vois, à la place je déverse mes mots ici, pour oublier d'être méchante avec toi. Et je t'aime aussi au fond. Je le sais. Mais je sais aussi les regrets d'après, la honte peut-être.

Je te reproche en gros de ne pas être à la hauteur. Mais pour qui je me prends ? Comment la petite idiote que je suis se permet de te juger ? Je finirais par me lasser de ces hauts et ces bas, je suis pas quelqu'un d'assez stable pour être sûre de mes sentiments un jour. Mais cette nuit... j'étais tellement déçue de toi, je ne saurais te dire pourquoi. Juste que dans tes bras ce n'était plus l'endroit ou je voulais absolument être. Je m'ennuyais un peu. Je t'en voulais beaucoup. Il y a trop d'éléments, est-ce que je m'imagine sans toi maintenant ? Alors que peu à peu on a tissé une jolie toile qui nous relie, maintenant qu'on pourrait dire que tout va bien. Est-ce que j'en ai le droit ?

Je ne sais pas. Je n'ai jamais su avec toi. Alors j'improviserais comme j'ai toujours fais. Et le résultat sera désastreux. Parce que c'est toujours comme ça avec moi.

22 octobre 2008

Courir en chaussettes sur la route et gagner la course.

Et toi tu tiens. Contre vents et marées, contre moi surtout à vrai dire. La semaine dernière fut houleuse, je tenais plus et te repoussais, samedi après-midi en amoureux puis soirée chacun de notre côté. J'avais cette folle envie de boire pour clore joyeusement cette semaine de déprime. Et j'ai bu. Et je t'ai trompé. Et je ne me souviens de rien. Dimanche matin c'était dur, dimanche après-midi aussi. Tu m'engueules, je sens que tu as mal, mais tu veux qu'on se voit. Je file sous la douche, me fais toute belle, mets mes bottes et mon manteau que tu aimes tant. Prends le tram, nerveuse. Te vois enfin sans oser t'embrasser, toi, tu m'embrasses. Tu me demandes de m'expliquer alors évidemment je sors toutes les excuses vaseuses du monde, le pire c'est que je les pense ces excuses pourries. Il faut croire que tu me crois, tu t'assois enfin pour un bisou tout doux. Et même si ça n'a pas compté je suis tellement triste, pas pour moi, bien sûr que non, c'est limite habituel. Mais pour toi...

Sinon tout va bien . J'aime et c'est bientôt les vacances .

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